Je me trouve debout, je domine la vallée, le temps est clair et ensoleillé, je vois les horizons à trente kilomètres devant moi, j’ai envie de voler, je m’élance, je vole, je plane à cinq cents mètres au-dessus du sol, et puis tout à coup un doute existentiel : mais l’homme, un homme tel que je suis, cet être humain là, mais monsieur, cet homme n’a pas d’ailes, il n’est pas outillé, il n’est pas appareillé, et par conséquent il est bel et bien impossible qu’il vole. Alors mon regard rencontre ce point sur le sol, et il se rapproche à un vitesse vertigineuse, et juste au moment de m’écraser, je me réveille.