J’ai Traversé l’Abîme
Dit Adieu au Train-train quotidien
Téléphoné mon Amitié
Mis mon Amour à Table
Je suis Sorti l’An passé
C’était un Songe d’Apocalypse
J’ai Appris la nouvelle dans la Soirée
Il est l’Architecte du Soir
Arrête de te prendre pour une Sainte
Assieds-toi et retrouve ton Âme égarée
Attends aux pieds du Rempart
L’Autre n’a pas respecté tes Règles
Tu vas Avoir à Regarder cela de plus près
Le Bébé cherche Querelle
Quel est ce Bruit qui te Possède
Tu as passé la Porte du Cabinet
Tu as pris Plaisir à la Cérémonie
La saison a Passé, les glands des Chênes gisent
La Chose est Partie
Ce dont tu Parles Claque comme un oriflamme aux vents
De ton Corps émane encore un Parfum de lilas
Tu t’es Couché dans un Paradis terrestre
L’Odeur des foins Coupés
La Course éperdue à Mourir de fuites
Je ne Crois pas à la Mort
La Dactylo prend un Moment pour relire ses notes
Le Défilé de fantômes après tous ces Meurtres
Le Diable fait la Mer déchainée
L’eau charrie ses Mémoires et lave les nôtres
L’homme au pied Marin fait des Écarts dans la ruelle
Tu écrivais le malheur
Est-ce que la Maison est à l’Endroit cette fois ?
Madame a connu l’Enfer
Épargnez-moi cette Machine
J’Erre à travers mes Jouets
Je m’Étonne encore de ce Jet d’encre
Je Suis une Jambe de bois
L’Évènement Importe à qui
Tu as juste Évoqué une Idée
Ne Fais pas l’Homme
Cet Hiver dieu sera faite Femme
A Célébrer tant de fois la Forêt